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Carlos Ghosn : Fortune et Carrière de l’ex-PDG de Renault-Nissan

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Crédit : Nissan Motor Co. Ltd
  • Nom : Carlos Ghosn
  • Vrai nom : كارلوس غصن ou Carlos Ghosn Bichara
  • Fortune en 2020 : 70 millions de dollars selon Forbes
  • Date de naissance : 9 mars 1954
  • Sexe : Masculin
  • Taille : 1,7 m
  • Poids : 70 kg
  • Principales sources de richesse : Nissan, Renault
  • Nationalité(s) : Français, Libanais, Brésilien

Qui est Carlos Ghosn ?

Carlos Ghosn (né en 1954), originaire du Brésil est reconnu comme l’un des grands artistes du renouveau de l’industrie automobile. Baptisé le “tueur de coûts » par ceux qui ont vu en action ses stratégies de gestion.

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Il est également connu comme étant l’ancien président-directeur général de Nissan Motor Company Ltd.

Enfance

Carlos Ghosn naît à Porto Velho, au Brésil, le 9 mars 1954.

Le travail de son père, Jorge, impliquait de nombreux voyages, ce que Ghosn, qui a parcouru jusqu’à 150 000 miles en une seule année, comprend dorénavant parfaitement.

Ses parents sont originaires du Liban et, alors que Carlos était âgé de six ans, lui et sa mère y sont retournés pour y vivre. Il a appris à parler sans difficulté quatre langues et a commencé à en pratiquer plusieurs autres, en particulier le japonais.

Dans son pays, Ghosn fréquente des établissements d’enseignement de pointe gérés par l’ordre des jésuites catholiques, il obtient d’excellents résultats et s’inscrit dans une école d’ingénieurs à Paris, en France.

Les études à Paris et sa carrière chez Michelin

Il a obtenu deux diplômes d’ingénieur dans la capitale française, celui de l’École Polytechnique en 1974 (école qui a engendré un grand nombre d’ingénieurs européens novateurs dans le domaine de l’automobile) puis celui de l’École des Mines en 1978.

Il a commencé sa vie professionnelle sans grande importance en tant que stagiaire en matière de gestion auprès du fabricant français de pneus Michelin. Bientôt, il dirige une usine Michelin au Puy, en France.

Il est rapidement promu au sein de l’organisation Michelin, devenant au milieu des années 80 le responsable de la recherche pour le développement des pneus industriels. Puis Michelin lui a demandé de retourner au Brésil pour y diriger les affaires de l’entreprise en qualité de directeur de l’exploitation.

À peine âgé de 30 ans, il est devenu responsable d’une activité de fabrication sur tout le continent.

Des résultats prometteurs

Ce dernier aurait eu une bonne excuse pour ne pas avoir réussi dans sa mission.

Durant ces années, les bourses sud-américaines étaient en proie au chaos, notamment au Brésil, qui connaissait une grave inflation. Toutefois, Ghosn a brillamment réorganisé la production sud-américaine de Michelin, avec une méthode qui allait devenir une véritable marque de fabrique.

Il a constitué des groupes de travail composés de collaborateurs issus de différentes branches de la société et de différentes nationalités.

 

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Des ingénieurs français ont ainsi rencontré leurs collègues brésiliens afin de planifier le lancement d’un produit novateur, ce qui a entraîné des progrès qui échappaient à chaque division qui agissait en toute autonomie.

En moins de deux ans, la branche sud-américaine du groupe Michelin a enregistré des résultats probants.

Ce succès s’est répété après que Ghosn soit nommé président et directeur général (CEO) du groupe Michelin en Amérique du Nord dès 1988. Nouvellement marié à sa femme, Rita, et avec une famille grandissante qui comptera finalement quatre enfants, il a poursuivi sa carrière avec grand succès.

Il a organisé aux États-Unis une fusion avec le fabricant de pneus Uniroyal Goodrich, qui a permis de doubler la taille de sa branche de production.

Avec les employés de l’Uniroyal Goodrich dûment syndiqués, il a traité non pas en les confrontant, mais en persuadant les délégués syndicaux que la flexibilité des règles de travail allait dans le sens des intérêts des salariés de l’usine.

Malgré ses antécédents, la promotion de Ghosn chez Michelin a connu un ralentissement officieux. La société était une entreprise familiale, et son dirigeant historique, François Michelin, avait désigné son fils Edouard comme son futur successeur.

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Par la suite, il s’est entretenu avec Louis Schweitzer, le PDG du déficitaire constructeur automobile français Renault.

Chez Renault et Nissan

Il aurait déclaré dans le magazine Fortune que l’entreprise « accordait une grande importance aux expressions fines et aux connaissances nébuleuses « , gaspillait son temps à « discuter de tout et de rien « , et était convaincue que « la productivité et le moral ne sont pas toujours au rendez-vous « .

Ghosn a ainsi éliminé la fatuité stérile de Renault, en fermant une usine en Belgique, entraînant la mise au chômage de quelque 3 300 travailleurs et en acquérant le fameux qualificatif de “tueur de coûts”.

Ses compétences reposent sur un management performant qui permettait d’accélérer de nouvelles opérations et ainsi d’augmenter les chiffres d’affaires.

Conscient qu’il disposait d’un jeune cadre prometteur, M. Schweitzer a pris une initiative radicale en 1999 : il a investi pas moins de 7 milliards de dollars dans le constructeur automobile japonais Nissan, en acquérant au passage quelque 44,4 % de ses actions.

Il a en outre envoyé M. Ghosn à Tokyo en qualité de PDG. La mission de Ghosn était redoutable.

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En effet, Nissan était endetté à hauteur de 20 milliards de dollars, elle avait perdu de l’argent pendant sept des huit années écoulées et sa production avait atteint son pic en 1989, soit dix ans auparavant. Pour Ghosn lui-même, le succès ne pouvait être meilleur que l’argent.

Durant sa première année, il a dû mettre en œuvre un plan de restructuration qui prenait en compte la stagnation des ventes ; la gamme de véhicules de Nissan semblait avoir pris du retard par rapport à celle de ses rivaux Toyota et Honda en termes de savoir-faire technologique.

L’arrestation de Ghosn et son évasion

Le 19 novembre 2018, Ghosn est arrêté à Tokyo sous des chefs d’accusation incluant la falsification de comptes, l’évasion fiscale ainsi que l’utilisation de l’argent de la société à des fins personnelles.

 

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On lui reproche notamment la non-déclaration d’une rémunération de plus de 44 millions de dollars et le détournement de fonds de la société.

Au mois de janvier 2020, le monde entier a été surpris par l’audace avec laquelle Carlos a orchestré sa propre évasion du Japon en direction du Liban.

Selon certaines informations, Carlos se serait dissimulé dans une boîte d’équipement audio transportée par un groupe de faux musiciens composés d’anciens officiers militaires.

La boîte audio contenant Carlos aurait été placée à bord d’un jet privé et acheminée en Turquie. Ce dernier aurait été logé dans la boîte jusqu’à ce que l’avion ait atteint le territoire russe, puis en serait sorti discrètement pour prendre place à l’arrière de l’avion.

Arrivé en Turquie, il embarque dans un nouvel avion qui le conduira au Liban.

La richesse de Ghosn

À son sommet, le revenu annuel de Ghosn pouvait s’élever jusqu’à 17 millions de dollars. Il gagnait en fait trois salaires, un de Nissan, un de Renault et un autre de Mitsubishi.

En 2017, lorsque Carlos a gagné un total de 17 millions de dollars, sa rémunération comprenait 6,53 millions de dollars de Nissan, avec 8, 44 millions de dollars de Renault ainsi que 2,02 millions de dollars de Mitsubishi.

Avant son arrestation, Ghosn détenait des actions de Nissan, Renault SA et Mitsubishi Motors Corp. pour un montant d’environ 60 millions de dollars.

En outre, il a perçu au moins 144 millions de dollars en salaire et en primes depuis 2009.  Jusqu’en 2010, les entreprises japonaises n’étaient pas tenues de communiquer les rémunérations de leurs dirigeants.

 

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Selon toute vraisemblance, il a perçu des dizaines de millions de dollars de rémunérations supplémentaires non soumises à déclaration avant cette date. Sans son arrestation, les indemnités supplémentaires qu’il aurait pu recevoir se seraient élevées à un chiffre total de 200 millions de dollars en actions Nissan.

Sa fortune depuis son arrestation

Vivre en cavale s’est révélé très onéreux pour Ghosn. Le coût de son évasion aurait, au total, coûté 14 millions de dollars.

Cela comprend 350.000 dollars pour le jet privé utilisé par Ghosn afin de se rendre d’Osaka à Istanbul et plusieurs millions de dollars pour son extraction multi-pays dont la planification aurait nécessité jusqu’à 25 personnes durant six mois.

La fortune de M. Ghosn a diminué de 40 % depuis son arrestation il y a plus d’un an à l’aéroport de Haneda à Tokyo, à en croire les estimations du Bloomberg Billionaires Index.

On estime aujourd’hui que sa fortune s’élève à environ 70 millions de dollars, alors qu’elle était d’environ 120 millions de dollars au moment de sa première audience devant un tribunal il y a un an.

Autres dépenses

On estime également à environ 4,8 millions de dollars le coût de divers voyages personnels de M. Ghosn et de sa famille à bord d’avions d’affaires entre 2015 et 2018, y compris des voyages à Ibiza, en Sicile et à Napa.

Parmi les autres paiements, on peut citer un montant de 1,7 million de dollars destiné au Festival annuel de Cannes, 2,4 millions de dollars de dons, pour la plupart à des universités et des organisations caritatives libanaises, 330 000 dollars consacrés à une fête du Carnaval de Rio en 2016 et 2018, un montant de 29 000 dollars pour les montres Cartier, une somme de 15 000 dollars pour un dîner au musée Marmottan à Paris en 2015 en présence de parents de son épouse, ainsi que 900 000 dollars pour un cabinet d’avocats libanais fondé par son avocat personnel ou encore 140 000 dollars pour l’assistant de M. Ghosn au Liban.

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