- Nom : Steve Jobs
- Vrai nom : Steven Paul Jobs
- Fortune à sa mort: entre 7 milliards de dollars (selon Forbes) et 10.2 milliards de dollars (selon CelebrityNetWorth)
- Date de naissance : 24 février 1955
- Sexe : Masculin
- Taille : 1,88m
- Poids : 70kg
- Principales sources de richesse : Apple, Disney (vente de Pixar en 2006)
- Nationalité(s) : Américain
Qui est Steve Jobs ?
Steve Jobs est le fondateur de la société Apple Computers et directeur d’entreprise, connu pour son travail dans le domaine de l’informatique.
Grâce à sa philosophie novatrice axée sur les ordinateurs personnels, il a créé l’une des plus grandes entreprises de ces dernières décennies alors qu’il n’avait encore qu’une vingtaine d’années.
Il continue à être l’un des esprits les plus ingénieux et les plus entreprenant de la technologie aux Etats-Unis comme en témoigne son travail de pionnier.
Enfance
Né le 24 février 1955 à San Francisco, en Californie, Steve Jobs fut adopté par Paul et Clara Jobs. Sa sœur Patty a également grandi avec lui. Paul Jobs se consacrait à l’usinage et à la réparation de voitures comme passe-temps.
Selon Jobs, son père était un homme très adroit qui savait parfaitement manier ses outils.
Fin 1961, la famille déménage à Mountain View, en Californie. Située tout juste au sud de Palo Alto, en Californie, elle était en passe de devenir un véritable pôle d’attraction pour le secteur de l’électronique de pointe.
En effet, l’électronique représente le cœur de dispositifs tels que les postes de radiocommunication, les téléviseurs, les chaînes hi-fi et en particulier les ordinateurs. En ces temps-là, la région a commencé à être connue sous le nom de « Silicon Valley ».
En effet, une substance appelée silicium y est exploitée dans la fabrication de pièces électroniques.
La naissance de son désir pour l’informatique
Dans sa jeunesse, Jobs privilégie l’autonomie dans ses activités. Il pratique la natation de compétition, sans toutefois se passionner pour les activités de groupe notamment les sports d’équipe.
Voir cette publication sur Instagram
Il a manifesté très tôt un intérêt pour les appareils électroniques et les gadgets. Il a passé énormément de temps à collaborer avec un voisin qui travaillait chez Hewlett-Packard, fabricant d’électronique d’influence mondiale, dans l’atelier de son garage.
Par ailleurs, Jobs s’est affilié au Hewlett-Packard Explorer Club. Là, il a vu des ingénieurs et des spécialistes exposer de nouveaux produits, dont le tout premier ordinateur personnel signé HP, le 9100A .
Il fut très enthousiaste et sut aussitôt que son désir de faire carrière dans l’informatique était fondé.
Ses études à l’université et son voyage en Inde
En 1972, après la remise des diplômes du secondaire, Jobs poursuit des études de deux ans au Reed College de Portland, dans l’Oregon.
Après un semestre, il abandonne ses études pour se rendre en Inde et se consacrer aux religions orientales au cours de l’été 1974. Il adhère à un groupe connu sous le nom de Homebrew Computer Club à partir de 1975.
Parmi les membres, un as de la technologie dénommé Steve Wozniak, travaillait à la réalisation d’un petit ordinateur destiné à un public plus restreint.
Le potentiel commercial d’un tel ordinateur a alors suscité la convoitise de Jobs. Dans ce contexte, Steve Wozniak et lui-même ont décidé de fonder leur propre entreprise dès 1976.
La société s’appelait Apple Computer Company, rappelant ainsi un heureux été que Jobs avait consacré à la cueillette des pommes. Ils ont réussi à rassembler 1 300 dollars de fonds de lancement en vendant le Van Volkswagen de Jobs et la machine à calculer de Wozniak.
Au départ, ils vendent des cartes de circuits imprimés (cartes contenant tous les composants internes d’un ordinateur) tout en travaillant sur le premier prototype qui sera mis au point (échantillon).
L’histoire d’Apple Computer
Les débuts d’Apple Computer
Le marché de l’informatique souffrait d’un énorme retard en matière de services pour les particuliers. À cette époque, la plupart des ordinateurs étaient des gros ordinateurs centraux ou mainframes sur lesquels on pouvait faire des calculs complexes.
Ces ordinateurs étaient si grands et si coûteux que les particuliers étaient dans l’impossibilité de les acheter. Toutefois, en raison des avancées de l’électronique, les composants des ordinateurs devenaient plus petits et la performance de ces derniers ne cessait d’augmenter.
Le fulgurant succès commercial d’Apple
Les deux fondateurs ont repensé leur ordinateur avec pour objectif de le commercialiser à des particuliers. En 1977, l’Apple II a fait son apparition sur le marché avec un chiffre d’affaires impressionnant de 2,7 millions de dollars dès la première année.
En seulement trois ans, les recettes de cette jeune société sont passées à 200 millions de dollars. Cette expansion constitue l’un des cas de croissance d’entreprise les plus spectaculaires de l’histoire des États-Unis à ce jour.
Jobs et Wozniak venaient d’ouvrir un marché entièrement nouveau, à savoir celui des micro ordinateurs. Grâce aux ordinateurs personnels, une toute nouvelle façon de traiter l’information a vu le jour.
Le génie entrepreneurial et commercial de Jobs
Une fortune colossale
Avant même que l’entreprise n’entre en bourse, Steve Jobs détient un capital de plus d’un million de dollars et avait seulement 23 ans. Au moment de l’entrée en bourse d’Apple en décembre 1980, son chiffre d’affaires s’élevait à 250 millions de dollars.
Voir cette publication sur Instagram
L’échec du Macintosh et le déclin de Jobs
Apple a dévoilé en 1984 un tout nouveau et révolutionnaire système informatique, baptisé Macintosh. Ce dernier disposait de petites icônes sur l’écran.
Afin d’utiliser l’ordinateur, les utilisateurs devaient cliquer sur une icône à l’aide d’un nouvel appareil appelé souris. Ce nouveau procédé a permis au Macintosh de devenir très simple dans son usage.
En revanche, les entreprises n’ont pas apprécié le Macintosh. Il ne disposait pas des fonctionnalités des autres ordinateurs de bureau, telles qu’une puissante imprimante de haute précision.
L’échec du Macintosh a marqué le commencement du déclin de Jobs chez la société Apple. Ce dernier démissionne en 1985 des fonctions de président du conseil d’administration de la société qu’il a contribué à fonder, tout en conservant son titre.
Au bout de quelques jours, il avait vendu la totalité de ce qui représentait 20 % des parts de l’entreprise, soit quelque 100 millions de dollars.
Apparemment, il a conservé une seule action de manière à pouvoir encore recevoir les rapports annuels ainsi qu’assister aux assemblées des actionnaires si tel était son souhait.
L’entreprise NeXT
Certains de ses anciens employés ont rapidement été recrutés par Jobs pour lancer une nouvelle entreprise technologique appelée NeXT.
Fin 1998, lors d’un grand gala à San Francisco destiné au marché de l’éducation, le NeXT Computer a été présenté.
Les premières réactions pour la machine furent globalement très positives.
Très conviviale, elle se caractérisait par une grande vitesse de traitement, un affichage graphique extraordinaire et un système de son exceptionnel. L’ordinateur NeXT n’a cependant jamais été très prisé, et ce en dépit de l’accueil chaleureux qu’il a rencontré.
Tout d’abord, il était bien trop coûteux, possédait un écran en noir et blanc et était incapable de se raccorder à d’autres appareils ou de faire fonctionner des logiciels répandus.
L’aventure Pixar
Néanmoins, NeXT ne fut pas l’entreprise qui mit fin à la carrière de Jobs. En 1986, Steve Jobs rachète au cinéaste George Lucas du nom de Pixar une petite entreprise appelée Pixar.
Celle-ci est spécialisée dans l’animation assistée par ordinateur. Au bout de neuf longues années, Pixar sort Toy Story, qui connaît un immense succès au box-office.
Quelques années plus tard, la société continue avec Toy Story 2 et A Bug’s Life, qui sont distribués par les sociétés Disney et Monsters, Inc.
Toutes ces productions furent très réussies. Lors du week-end d’ouverture, Monsters, Inc. a connu le plus grand nombre de ventes de billets pour un film d’animation jamais réalisé.
Le Retour à Apple et l’alliance avec Microsoft
NeXT Software a été racheté par Apple en décembre 1996 pour un montant de plus de 400 millions de dollars. À son retour chez Apple, Steve Jobs est devenu conseiller à temps partiel du président-directeur général.
Au cours de l’année suivante, à un moment décisif, Apple a entamé une relation avec son rival dans le secteur, à savoir Microsoft.
Selon le New York Times, les deux firmes ont convenu de coopérer sur plusieurs terrains, que ce soit au niveau de la logistique ou de la recherche technologique. Pour les six prochaines années, Apple a présenté une série de nouveaux produits et de campagnes de promotion.
Par la suite, Jobs a été reconduit dans ses fonctions de PDG, et ce, après seulement un an d’activité. Le conseil d’administration d’Apple l’a incité à reprendre ses activités en lui offrant un généreux plan stock-options.
Malgré ce généreux plan de compensation, seuls 20% des 10 milliards de dollars, soit presque 2 milliards de dollars, ont été tirés des actions d’Apple au moment de sa mort.
Les 8 milliards de dollars restants provenaient des 138 millions d’actions de Disney qu’il avait reçues lors de la vente de Pixar survenue en 2006.
On peut donc dire qu’en 2011, au moment de son décès, la quasi-totalité du capital de Steve Jobs, c’est-à-dire 10.2 milliards de dollars, ne provenait pas des actions d’Apple. Elle était issue des actions Disney.
La vie personnelle de Jobs
Le 18 mars 1991 se marient Steve Jobs et Laurene Powell. Le couple s’est connu au début des années 1990 à la Stanford Graduate School of Business, où Laurene Powell était étudiante en MBA.
Ensemble, ils ont vécu à Palo Alto, en Californie, avec leurs trois enfants : Reed, Erin et Eve.
Par ailleurs, Jobs a également été père d’une fille, Lisa, avec sa petite amie de l’époque nommée Chrisann Brennan en 1978, alors qu’il avait 23 ans. Il a pendant très longtemps démenti la paternité de Lisa dans des documents judiciaires, en prétendant qu’il était stérile.
Selon Lisa, en 1980, des analyses d’ADN ont révélé qu’elle et Jobs correspondaient bel et bien. Ainsi, il a dû commencer à verser des allocations de paternité en faveur de sa mère, en difficulté financière.