- Nom : Élisabeth Badinter
- Surnom : Fille de Simone de Beauvoir
- Vrai nom : Élisabeth Bleustein-Blanchet
- Fortune en 2021 : 1,7 milliard de dollars
- Date de naissance : 5 mars 1944
- Sexe : Féminin
- Principales sources de richesse : Dividendes perçus du groupe Publicis
- Nationalité : Française
Qui est Elisabeth Badinter ?
Fille de Marcel Bleustein-Blanchet (fondateur du groupe Publicis) et de Sophie Vaillant (professeur d’anglais), Élisabeth Badinter est née à Boulogne-Billancourt (France) le 5 mars 1944.
C’est une femme de lettres, une philosophe et une historienne. C’est une spécialiste du siècle des Lumières, qui est un mouvement littéraire, culturel et philosophique qu’a connu l’Europe de 1715 à 1789.
En collaboration avec son mari, elle a publié de nombreuses biographies. Elle s’intéresse aussi à la place de la femme dans la société, la violence conjugale, et la maternité.
Suite au décès de son père en 1996, elle devient la présidente du conseil de surveillance du groupe Publicis.
À combien est estimée la fortune d’Elisabeth Badinter ?
Selon la plateforme spécialisée « Celebritynetworth », la fortune d’Elisabeth Badinter est estimée à 1,7 milliard de dollars.
Quelle est l’origine de sa richesse ?
Grâce aux actions reçues après la mort de son père, Élisabeth devient l’héritière du groupe Publicis. Le succès de cet empire publicitaire rejaillit sur elle et lui permet d’entrer au rang des milliardaires.
D’ailleurs, Publicis parvient à se hisser à la 3e place sur le plan mondial. La riche héritière détient 7,1 % du capital. Mais, en 2020, Elisabeth Badinter cède à ses enfants une partie de la nue-propriété de ses actions.
Elle garde néanmoins l’usufruit et ne détient en réalité que 2,58 % en pleine propriété.
Jeunesse et début de carrière d’Élisabeth Badinter
Elisabeth Badinter a étudié la philosophie à l’école de Sorbonne après avoir été élève à l’école alsacienne. Elle a obtenu ensuite une agrégation en philosophie.
Elle devint alors conférencière à l’École Polytechnique après avoir été professeure au lycée Guillaume-Budé de Limeil-Brévannes.
C’est également une défenseure des droits des travailleuses migrantes en France, du droit à l’avortement et du féminisme libéral.
Elle a commencé sa carrière en 1980 où elle sort son premier livre intitulé « l’Amour en plus » dans lequel elle parle de l’amour maternel.
Son parcours vers la célébrité et la richesse
«L’égalité se nourrit du même, non du différent. Méconnaître cette logique élémentaire, à vouloir forcer le sens des termes, on aboutit au contraire de ce que l’on désirait. Très vite, comme on l’a vu, on surestime la différence et on relativise l’égalité.»
Livre: Fausse route pic.twitter.com/ZRQxKNdbPN
— Elisabeth Badinter (@E_Badinter) August 23, 2020
Elisabeth Badinter publie de nombreux livres parmi lesquels figure son ouvrage « L’un est l’autre »qui est sorti en 1986. Dans ce livre, elle aborde entre autres la question de l’égalité entre l’homme et la femme.
Dans son traité de 2003 « La fausse route », elle met l’accent sur la victimisation des femmes par les féministes françaises. Elle a aussi eu un doctorat honoris causa à l’Université de Liège en 2004.
S’en suit un autre doctorat honoris causa de l’Université libre de Bruxelles en 2013.
En mai 2017, elle cède la présidence du groupe Publicis à Maurice Levy qui fut d’abord de 1987 à 2017 (30 ans) le président du directoire de Publicis Groupe.
Elle maintient quand même le poste de présidente de comité de nomination et celui de membre de stratégies et de comité des risques, ainsi que celui de vice-présidente du conseil de surveillance.
Elle a été désignée membre du conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France en tant que personnalité qualifiée en 1998 et 2002.
Elle est aussi dans le comité de parrainage de la coordination française pour la décennie de non-violence et de la culture de la paix.
Comment dépense-t-elle sa fortune ?
Comme tout autre milliardaire, Elisabeth Badinter n’hésite pas à se faire plaisir. C’est ainsi qu’elle a réalisé un de ses rêves : avoir un bel immeuble qui surplombe le jardin du Luxembourg à Paris.
Que faut-il savoir sur la vie privée de Elisabeth Badinter ?
Son mariage
Elle s’est mariée en 1966 à Robert Badinter (né le 30 mars 1928 à Paris) qui est un universitaire, un avocat, un homme politique français et un essayiste.
C’est aussi un professeur de droit privé qui se bat contre la peine de mort, dont il a défendu en 1981 son abolition devant le parlement.
Ses enfants
C’est une mère de trois enfants, dont une fille et deux garçons. Sa fille se nomme Judith Badinter, née le 23 décembre 1966 à Paris. Elle est membre du Conseil de surveillance du groupe Publicis, mais également une psychologue.
Son deuxième enfant s’appelle Simon Badinter. Il a vu le jour un 23 juin 1968 à Neuilly-sur-Seine (France). Il est nommé président du Directoire de Médias et Règles Europe.
Il est chargé du développement international. Son dernier fils est Benjamin Badinter, qui est né le 30 juin 1970 à Neuilly-sur-Seine (France).
Il est le président du conseil d’administration de l’entreprise Règle Publicitaire des Transports parisiens Metrobus.
Ses hobbies
Selon Le Télégramme, elle adore passer ses vacances en Bretagne. Elle aime découvrir les paysages à vélo et les crêpes. Elle porte un intérêt au féminisme, et à la laïcité.
Son opposition à la loi du 6 juin 2000 sur l’égal accès des femmes aux mandats électoraux fut un moment historique.
Cette opposition est survenue sous le gouvernement Jospin au cours du débat sur la parité en politique. Elle soutient les mariages homosexuels et s’oppose à l’abolition de la prostitution.
En opposition à ceux qui prônent une laïcité positive ou inclusive, la philosophe Elisabeth Badinter est en faveur d’une laïcité sans adjectif. Étant féministe, elle s’oppose au port du voile qui est selon elle, un symbole d’oppression.
FAQ
En quelle année fut créé le groupe Publicis ?
Le père de la riche héritière a fondé cet empire publicitaire en 1926.
À combien s’estime le chiffre d’affaires de Publicis ?
Selon la plateforme « Challenges », le groupe Publicis réalise un chiffre d’affaires de 9,9 milliards d’euros, soit environ 11,7 milliards de dollars.